Assurer un logement meublé : comment s’y prendre ?
Généralement quand on parle d'habitation meublée, on suppose loisirs, week-end, location saisonnière, bref logement de vacances, donc par définition éphémère. En conséquence la loi n'oblige nullement propriétaire et locataire à se garantir. Néanmoins depuis quelques années le meublé sort de plus en plus du cadre purement touristique avec les nouveaux modes de vie : études suivies loin du foyer parental, première mission professionnelle, logement de fonction … l'occupant de ce genre de résidence peut y séjourner plus longtemps qu'une semaine voire quinze jours. Aussi s'assurer tombe sous le sens et nécessite une couverture spécifique.
Se garantir : des responsabilités croisées
Le propriétaire doit fournir un espace sûr et décemment aménagé, dans lequel le locataire pourra vivre. Il doit donc s'acquitter des travaux d'entretien. L'occupant doit quant à lui s'engager à respecter cet univers, à ne pas le dégrader. D'autre part chacun est responsable des dégâts occasionnés par sa faute, vis à vis du voisinage et des responsables de l'immeuble où se trouve le logement s'il s'agit d'un appartement. On pense immédiatement aux valeurs de base que sont la responsabilité civile et le dommage aux biens mais d'autres risques sont envisageables dont il va falloir tenir compte avec l'assureur : bris de glace, vol, incendie, dégât des eaux, … bref les périls sont multiples qu'il ne faut pas négliger car ils sont réels.
Des assurances en phase d'adaptation
A chaque acteur de l'équation, une démarche spécifique ; propriétaire et locataire ne vont pas s'assurer de la même façon. Aussi avant de se précipiter dans une agence, il convient de s'informer des produits proposés. En effet les assureurs ont pris conscience de ce nouveau marché et ont façonné des polices adaptées, qui varient selon plusieurs facteurs. Pour élaborer une configuration correspondante sans dépense excessive, il faut cerner la situation au plus juste et arriver devant son conseiller avec une idée précise du dossier, tout en maîtrisant les termes techniques qui sont en vigueur.
Les paramètres à prendre en compte
Avant toute chose, il faut différencier maison et appartement, ce ne sont pas les mêmes environnements, les risques y varient. De même il est de bon sens de chiffrer l'équipement fourni, dont la valeur doit être prise en compte dans le calcul des cotisations. Assurer un mobilier neuf ou déjà usagé, de grand standing ou bas de gamme, l'évaluation va largement impacter le coût de l'assurance. De même la surface du logement, sa situation géographique, les antécédents de sinistre, … un assureur peut aussi s'enquérir de la solvabilité d'un locataire avant d'ajouter une extension « loyers impayés »