Assurer un logement neuf : une garantie spécifique

Maison d'architecte, appartement sur plan, enfin après de longs mois d'attente vous avez en main les clés de votre logement flambant neuf. Alors que vous êtes en train d'y installer votre mobilier et de réfléchir à une décoration adaptée, il faudrait également vous soucier d'assurer ce nouvel espace qui peut se révéler plein de surprises pas forcément agréables.

Nouveauté n'est pas sécurité

Responsabilité civile, dommages aux biens, incendie, vol, vandalisme, dégât des eaux, bris de glace, … consciencieux, vous avez préparé votre emménagement en signant une « multirisques habitation » classique. C'est oublier un peu vite les périls qui pèsent sur une construction toute récente : plâtre qui se fendille, brèches multiples, carrelage abîmé, fuites du toit ou des gouttières, … les conséquences de malfaçons sont légions, d'autant plus désagréables qu'elles assombrissent la vie des propriétaires tout à leur joie d'intégrer cet espace qu'ils ont conçu en fonction de leurs envies. C'est qu'il va falloir remédier à pareils problèmes par des travaux souvent onéreux.

L'assurance « Logement Neuf »

Cette police permet de financer les réparations consécutives aux défauts de fabrication ainsi que les désordres qu'ils entraînent. Destinée aux bailleurs et aux occupants de logements datant de moins d'une décennie, elle prend en charge toutes les réfections de problèmes apparus plusieurs années après la construction et qui en sont la conséquence. Il peut arriver que cette garantie s’applique aussi au mobilier détérioré suite à une faille quelconque, mobilier qui sera alors remboursé selon sa valeur à neuf. Peuvent être également concernés le bris de glace, les appareils électroménagers, informatiques … Il faut faire le point avec l'assureur pour élaborer un contrat adapté aux besoins.

L'assurance « Dommages ouvrage »

Cela suppose aussi de tenir compte des assurances qui concernent le constructeur du bâtiment. S'il y a eu contrat avec ce dernier, il a dû souscrire une garantie « dommages ouvrage » qui couvre les frais de réparation en cas de vice. S'il s'agit d'une maison individuelle qui a mobilisé plusieurs artisans et entreprises, il faut en appeler à leurs assurances décennales qui englobent les problèmes survenus sur dix ans, mais la démarche est plus compliquée puisqu'il faut évaluer les implications de chacun, et enclencher des procédures de recours longues et complexes dans l'optique d'obtenir réparation.