Tout savoir sur l’assurance multirisque habitation MRH
Assurance habitation : des garanties incontournables
Étudiant, jeune employé, couple naissant … pour différentes raisons, vous voici à l'heure de l'émancipation et de l'autonomie. C'est le moment de quitter le foyer parental pour construire votre propre histoire avec comme étape incontournable, le choix d'un logement, que vous allez louer ou acheter, en fonction de votre situation sociale, professionnelle et financière. Premier acte responsable, il va falloir assurer ce foyer tout neuf, contre les aléas de la vie quotidienne, les catastrophes, les impondérables. Vous voici en train de consulter les brochures de différentes compagnies, leurs sites, des comparatifs en ligne.
Et la tête vous tourne devant l'avalanche de propositions, de nuances, de pistes, dictées par des risques dont vous n'imaginiez pas qu'ils puissent vous menacer. Que choisir ? Qu'écarter ? Mauvaises questions. Car l'assurance habitation, qu'elle soit « multirisques » ou non, repose sur d'autres fondamentaux, des principes incontournables, définis et imposés par la loi, autour desquels vont se greffer des options. Ces piliers sont la responsabilité civile et les dommages aux biens. Vous y êtes soumis légalement et votre assureur quel qu'il soit est tenu de positionner cette offre au cœur de ses polices « Habitation ». Car dans les deux cas, ces principes, pensés comme une colonne vertébrale, englobent vous-même … et les autres.
Responsabilité civile : prémunir les autres
Nous vivons en communauté : la sécurité d'autrui doit être la première de nos préoccupations, le premier de nos devoirs. Nos voisins, ceux qui nous rendent visite, les personnes qui réparent et entretiennent les locaux où se situe notre foyer … à tout moment, ils peuvent être concernés par un sinistre dont nous sommes à la source. Un incendie qui se déclare dans notre cuisine suite à un brûleur mal éteint, une inondation parce que notre robinet, usé, claque soudainement en notre absence, une installation électrique défectueuse, … les causes peuvent être multiples, les résultats gravissimes, au niveau matériel et/ou corporel.
La loi nous contraint donc à nous assurer en « responsabilité civile » pour, le cas échéant, réparer financièrement les dommages divers causés à autrui, dommages fort coûteux et que nous ne pouvons pas forcément régler de notre poche quand ils sont élevés, ce qui est souvent le cas.
Selon les articles 1382 à 1386 du code civil, les locataires sont tenus de contracter cette garantie pour protéger le logement de leur bailleur. Idem dans le cas d'un appartement, d'une maison mitoyenne. Ajoutons que cette protection s'applique aussi aux enfants dans le cadre scolaire par exemple ou pour les animaux.
Les dommages aux biens : se protéger soi-même
Les autres, voisins et proches étant désormais prémunis, il convient de s'occuper de soi. Les dommages aux biens s'en acquittent, en protégeant nos possessions, immobilières et autres. Propriétaires et locataires sont donc concernés au premier chef. L'idée est, le cas échéant, de pouvoir rembourser la détérioration d'un appartement, le vol d'un objet rare, la destruction des meubles. La loi n'y oblige pas, la sauvegarde du patrimoine si, et pour cause : parmi les risques les plus courants, l'incendie et le dégât des eaux, qui peuvent s'avérer extrêmement nuisibles.
En tant que professionnel averti, l'assureur intègre automatiquement les « dommages aux biens » dans ses contrats « multirisques ». Il se doit de vous en avertir, d'exposer ce que cela implique, la prise en compte des sinistres liés aux explosions, aux intempéries type foudre ou grêle, logiquement rattachés à l'incendie et à l'inondation, qu'ils peuvent déclencher. La loi prévoie également d'inscrire à cette liste les catastrophes naturelles ou technologiques, ainsi que les attentats et les actes de terrorisme.