Assurer une maison : quels sont les risques ?
Appartement versus maison : c'est toujours le grand débat quand il s'agit de choisir un domicile. Chaque mode de vie a ses adeptes. Ceux qui penchent pour la maison y voient la joie d'un foyer spacieux et isolé, parfois réparti sur plusieurs étages, un petit coin de paradis bien à eux, agrémenté d'un jardin, d'un garage, d'un potager, … autant de sources de plaisirs qui peuvent très vite déclencher des cauchemars domestiques. Car les menaces sont multiples qui fragilisent cet univers pourtant pensé comme un cocon de sécurité et de confort.
Assurer une maison : quelles sont les menaces les plus fréquentes ?
Quels sont ces périls ? Comment en cerner les nuisances éventuelles afin d'en réduire la portée et se garantir en conséquence ? Laissons de côté les catastrophes naturelles et technologiques, les menaces terroristes habituellement cataloguées par les assureurs pour nous concentrer sur des périls du quotidien, et ils sont nombreux dés lors qu'on évoque la vie en pavillon. Ce sont ces derniers qu'il faut garantir au premier chef, qu'ils surviennent à l'intérieur de votre foyer, dans votre jardin ou vos dépendances si vous en possédez.
Le bris de glace
Fenêtres, verrières, baies vitrées, velux … vous avez choisi votre demeure parce que grâce à toutes ces ouvertures, elle est lumineuse, aérée … et d'autant plus vulnérable. Il suffit que votre magnifique parasol s'effondre malencontreusement sur la porte de votre terrasse … et vous êtes bon pour déblayer les débris, appeler le vitrier en urgence et déclarer le sinistre à votre assureur.
Le vol et le cambriolage
Cette maison, vous l'avez choisie parce qu'elle vous apporte une intimité, une quiétude que vous n'aviez pas dans un appartement. Clôture, haie et arbres vous protègent d'un voisinage du reste éloigné de plusieurs dizaines de mètres, hors de portée sonore. Enfin vous êtes chez vous … ce qui fait la joie des cambrioleurs et des vandales, libres d'opérer en toute quiétude à la moindre de vos absences. Pour peu que vous n'ayez ni alarme ni surveillance, vous augmentez considérablement vos chances de retrouver le foyer dévasté quand vous revenez d'un week-end ou du travail.
Le vandalisme
Corollaire habituel du vol, il englobe les dégradations survenues lors d'une effraction … ou la destruction volontaire de vos biens. Si ce genre de déprédations peut dans les cas extrêmes anéantir votre intérieur en cas d'intrusion au cœur de l'habitat, c'est principalement en extérieur qu'elles se réalisent, dans votre jardin, la cabane à outils, … on pense immédiatement aux tags qu'on retrouve sur le mur de la propriété ou le portail, aux caillassages qui peuvent détruire la véranda ou les carreaux des fenêtres.
Le dégât des eaux
C'est un grand classique des accidents domestiques, depuis la baignoire qui déborde jusqu'à la canalisation qui éclate par temps de gel en passant par le tuyau d'évacuation de la machine à laver qui crève. Le dégât des eaux survient aussi bien en appartement qu'en maison, … sauf qu'en appartement par définition lieu clos et relativement petit, on s'en aperçoit assez rapidement. En maison c'est beaucoup plus délicat dans la mesure où la surface est plus grande, répartie la plupart du temps sur plusieurs étages. Il suffit d'avoir placé salle d'eau et cuisine d'appoint dans la buanderie du sous-sol, dans lequel on descend peu par définition, pour découvrir la catastrophe quand dix centimètres d'eau ont inondé tout le dallage.
L'incendie
C'est l'autre star en matière de risques et d'autant plus dangereuse qu'on peut y laisser la vie. Quand la combustion survient en appartement, on peut avoir la chance qu'un voisin s'en aperçoive avant qu'il soit trop tard, dans un pavillon isolé c'est beaucoup moins évident. De plus les sources de feu sont nombreuses : l'installation électrique défectueuse dans une demeure certes de caractère mais vétuste, le barbecue qu'on a fabriqué de ses mains à l'aplomb de la terrasse, la cheminée qu'on alimente dés les premiers froids mais qu'on a négligé de ramoner correctement, les liquides inflammables qu'on conserve dans le garage et dont on ignore les interactions létales, les décorations de Noël qui illuminent la façade, multipliant les éventualités de surchauffe , …
Inondations, tempêtes et vents violents
Il s'agit là de conditions climatiques qu'on espérait exceptionnelles sous nos latitudes ; mais les effets dramatiques des intempéries survenues ces dernières années ont placé ces risques en bonne place dans le hit parade des périls dont il faut se préserver. Il suffit d'une tornade pour que la cheminée s'effondre sur la toiture, d'une tempête pour qu'un arbre s'abatte sur la véranda, d'un coup de vent pour que la voiture s'encastre dans le mur du salon, d'un orage pour que la maison se retrouve inondée. Ces dégâts coûtent très cher, il faut parfois des années pour s'en remettre psychologiquement et financièrement.